L’enjeu du sujet est de regarder avec un œil neuf cette réalisation commune, enrichis de l’expérience récente de la réécriture de l’espace des Brotteaux.
Accepter de remettre en cause ce qui ne satisfait plus sans mettre en péril ce qui garantit l’optimisation sans concessions de ce volume exigu.
La première action porte sur l’élévation murale de libre-service. Elle est un levier évident de révolution de l’établissement. Par inversion des pleins / vides (niches / consoles) et par affirmation d’une horizontalité, l’on rendra la visibilité et l’opulence attendues.
Ce sera là l’occasion de proposer un univers du chocolat qui fait défaut en extrémité du parcours actuel.
Mais également celle de prolonger le discours de la maison mère des Brotteaux.
En second temps, comme en miroir, l’élévation de fond de la circulation service s’alignera en tonalité et matière. Support de signalétique par excellence, il sera pensé comme tableau et respiration.
L’opportunité est trop grande pour que ces deux verticales ne donnent pas naissance à un plafond revisité, 3ème façade, depuis l’origine, source de volume, d’inclinaison, de dialogue avec la circulation des Halles.
Une façon de faire table rase des luminaires, dans leurs position et nature, ainsi que des bouches de climatisation.
Comme tombé de la frondaison du plafond, un « fruit » présentera de façon adaptée les catalogues. Il sera nécessairement amovible, simplement posé, de façon à pouvoir être positionné hors de la cellule pendant les horaires d’ouverture, permettant au personnel une pédagogie idéale à destination des clients mais aussi et surtout des passants (futurs clients potentiels).