L’épiderme de l’édifice est animé d’un mouvement anguleux régulier qui semble à l’image de la carapace d’un reptile ou de la peau d’un cactus, le protéger des agressions extérieures. L’entrée ne peut s’envisager qu’à l’occasion d’un abaissement de cette garde, d’un relâchement, d’une imperfection… « le passage ».
Une greffe décollée du bâtiment, assumant autant son origine plastique que son autonomie architecturale, permet de réaliser l’évènement, qui à l’échelle du piéton offre un évènement spatial significatif et remarquable.
Carapace massive, en première lecture, l’édicule, entre le derme d’origine et l’épiderme créé, joue avec la lumière piégée, à travers une farandole de percements géométriques.
Les cheminées de ventilation, réelle contrainte détournée, deviennent le squelette structurel de l’édifice et tiennent à distance les plans aux tensions anguleuses, déchirent la cinquième façade et autorisent que naisse et s’impose « l’entrée ».
