Le parti doit prendre une posture paradoxale , pour répondre à la spécificité du programme, , qui consiste à unifier spatialement son écriture par l’ordonnancement de ses volumes, de ses circulations et de ses souffles et à la fois de singulariser, différencier et segmenter ses offres.
Un tracé en plan doit nécessairement inviter à opérer des translations du bar au tabac, du tabac au bar, de la réception de l’hôtel au tabac, de la réception au bar, ou au restaurant…etc.
Depuis l’espace public, les propositions ont l’obligation d’ériger chacune leur, ou leurs entrées indépendantes afin de permettre un véritable choix, semblable à une mise en concurrence pour le cas optimisée, et toujours gagnante. »
La réalisation d’une installation de type jardin d’hiver, permet d’augmenter les surfaces de réception et de consommation ouvertes au public, d’implanter un véritable jardin sur les relations à l’extérieur les plus sensibles, entrée de l’hôtel et salon de la réception, d’opacifier à souhait l’enveloppe de verre extérieur, par un jeu organique de vitrophanie et de dévoiler toute la pertinence des aménagements intérieurs.
L’espace consacré au bar se réapproprie l’angle du bâtiment par une rotation à 90° pour s’implanter parallèlement à la terrasse Sud et la poche de stationnement automobile.
Cet accès primaire offre l’avantage d’une trajectoire privilégiée qui induit la traversée de l’espace de consommation pour accéder au tabac.
L’activité de café, brasserie, bar, porte pots est ainsi réactualisée, spatialement dynamisée et sa capacité augmentée.