BOCHARD Pâtissier Chocolatier Grenoble

Le sujet est l’occasion de faire acte de l’existence, du talent, de l’importance et de l’évolution du chocolatier « Bochard ».D’une écriture baroque, la représentation actuelle de son espace de vente gagnerait à intégrer des perceptions de l’espace plus sensible, plus minimaliste…La trace de l’histoire de la maison sera retranscrite par l’utilisation de ce qui est la particularité identitaire du chocolatier : « la courbe ».Enveloppe minimaliste et contemporaine en rondeur, pointe de mobilier baroque en décalage gérée, peau filtrant le rayonnement solaire et les champs de vision sur l’espace de réception…Il est indispensable de concevoir la façade comme une peau intelligente qui prendrait à sa charge toutes les résolutions techniques du programme : thermique, phonique, solaire, esthétique, accessibilité…La lumière et l’espace (le vide) sont les deux matières qui nous sont données à sculpter pour transformer un lieu inerte et assoupi, en un événement spatial.Dans ce cas de figure, il s’impose de permettre à la lumière de traverser pour autoriser une zone inattendue de quiétude.Les frontières entre boutique et salle devront être discrètes ou virtuelles, tout en préservant farouchement chaque usage de la présence, certaine fois en opposition de l’usage voisin.La surface technique de préparation de commande et d’intendance occupera les zones résiduelles découlant de l’implantation.Les toilettes publiques seront traitées avec un soin particulier dans la continuité de la pensée architecturale de l’ensemble.L’établissement intégralement climatisé, ne s’ouvrira que modérément sur l’extérieur, facilitant ainsi la mise en œuvre du scénario intérieur.Il ne nous semble pas pertinent d’aborder, ou d’envisager, une configuration de vente à emporter ouverte, le risque de déprécier l’image globale de l’entité est trop importante. La capacité de réception nous permet de rationaliser le service offert.L’implantation de la connexion verticale du rez-de-chaussée avec le premier étage devra certainement être remise en cause, parce qu’insuffisante et pas forcément convenablement placée.