La bâtisse concernée, construite sur trois niveaux, enserre et protège une cour intérieure qu’elle dévoile au Sud. L’accès est étroit et contribue à protéger l’intimité de son cœur. Le niveau du rez-de-chaussée, de cave deviendra le niveau à vivre avec cuisine, salle à manger et commodités, largement ouvert sur la cour intérieure, alors que les étages au-dessus seront destinés aux chambres et salons.
Pour connecter les différentes surfaces du niveau de jour, il sera réalisé une verrière, qui posera un filtre géré et orienté de transparence sur la façade Est, où seront rouvertes deux voutes actuellement condamnées, et créée une troisième partielle. En contre bas, léchant la structure périphérique de l’ensemble de l’édifice, se bloquera un bassin en douve, qui réalisera la couture entre paysage minéral et organique.
A l’Est sur la limite de propriété, jouxtant l’unique voie d’accès, sera construit un abri discret pour quatre véhicules. Pour cela, le mur de pierre sera déplacé à l’arrière de l’installation et sa toiture végétalisée.
Au centre de l’habitation, sera implanté un ascenseur qui rendra accessible aux personnes à mobilité réduite, l’ensemble des aménagements.
La rénovation de l’édifice se veut délicate et respectueuse. L’ouvrage de pierres sera rénové et sacralisé, et les apports en greffe seront exclusivement réalisés, avec des matériaux bruts, aluminium, pour la serrurerie, bois indigène pour les menuiseries et béton désactivé et pierre pour les revêtements de sol extérieur.
Les eaux pluviales seront canalisées au sol par un caniveau en bas de pente de la terrasse, pour conserver les génoises vierges d’égout de toiture.
L’assainissement sera composé d’un réseau principal récupéré via une micro station.
La maison est destinée à regrouper et recevoir une famille et ses quatre enfants autonomes et en couple et à terme, devenir une résidence principale.