Le logement fondamentalement de qualité par sa situation géographique et sa générosité dimensionnelle nécessite néanmoins des réglages sensibles de son espace.
Il semble opportun d’écrire un espace global, unique et indivisible de réception sur le niveau de plain-pied. Cet espace d’une générosité spatiale indiscutable sera visité par deux greffes insolites d’ambiances différenciées.
La première, la cuisine, à la fois fermée et ouverte s’implante sous l’écriture d’un jardin d’hivers ou d’un atelier réhabilité. Au travers de sa métallerie de clôture s’organisent les plans de travail, les organes, de cuisson, d’extraction et de conservation, les aménagements, de stockage et de rangement. A l’arrière de l’atelier subsiste le cellier et la buanderie, aux accès réorganisés pour en optimiser l’efficacité.
Il est permis dans cet espace d’œuvrer ou de se restaurer, et même de joindre l’un à l’autre, suivant un scénario de mise en place instantanée, accompagné de ses convives, pour un exercice de dégustation dînatoire, propice à l’échange et à la convivialité, sans la rigueur de la table… uniquement l’essence du partage.
La seconde, les chambres se définissent par leurs empilements de pièces humides. Regroupées, imbriquées suivant une surface géométrique compacte, les salles de bains se parent d’une peau translucide qui les enveloppe intégralement pour en exprimer à l’intérieur comme à l’extérieur une matérialité singulière.
L’espace tout entier, ainsi animé de ces particularités se singularise avec simplicité pour offrir la possibilité d’une appropriation libérée. Chaque sous-espace bénéficie de la présence de la volumétrie d’ensemble, sans hypothéquer sa fonction.